Entre la tradition religieuse de la fête de Pâques et le dernier né de la société Chaud-lapin il y a un (grand) pas que la petite entreprise fribourgeoise n’a pas hésité à franchir d’un coup de rein alerte.
Mais d’abord, d’où vient cette tradition du lapin de Pâques ?
Selon une vieille légende allemande une femme pauvre, ne pouvant offrir de douceurs à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lapin, crurent que celui-ci avait pondu les œufs. Ils fabriquèrent des nids qu’ils mirent dans le jardin en espérant que le lapin de Pâques les remplirait d’œufs durant la nuit.
Par la suite, la tradition se répandit dans toute la Haute Allemagne avant qu’elle n’atteigne les pays germaniques puis soit exportée aux États-Unis par des immigrants allemands au XVIIIe siècle.
Cette parenthèse historique étant fermée (merci M. Wikipedia) il est à noter que la fertilité a de tout temps été associée au léporidé géant à longues oreilles. Le chocolat ayant lui aussi quelqu’ affinité avec la chose depuis fort longtemps, lire à ce propos chocolat et sexualité, il était donc presque naturel que lapin et chocolat se marient dans une union jouissive. Union que 4 Fribourgeois ont décidé d’immortaliser dans une posture évocatrice. Tellement évocatrice d’ailleurs qu’elle effraya plus d’un confiseur et que le courageux partenaire qui accepta de participer à l’aventure préfère garder l’anonymat encore aujourd’hui.
Le nouveau-né est donc un beau bébé né le 11 mars 2015 dans une confiserie argovienne. Il pèse 181 g et mesure 17 cm. Une belle taille à n’en point douter ! Pour les plus prudes rassurez-vous ces lapins ne sont pas disponibles en grande surface mais uniquement dans le shop en ligne de Chaud-lapin. Enfin, étaient puisqu’à l’heure où l’on écrit ces lignes les 500 exemplaires de la première série ont tous trouvé preneurs, et ce, malgré le prix de 39.- pièce (plus de 200.- le kilo) qui peut paraitre quelque peu rédhibitoire. Mais à ce prix là c’est plus que du chocolat, c’est une demande d’accouplement camouflée sous la tendresse du chocolat. Et pour certains disciples de Jean-Claude Duss ca peut être le petit plus qui fait toute la différence.
La bande des quatre ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, chocolat blanc, noir ou aux noisettes, d’autres positions ou même des déclinaisons sur des habits, tout est désormais envisageable. De nouveaux canaux de distribution comme les magasins érotiques pourraient également être à l’ordre du jour.
Si la fertilité créatrice des larrons fribourgeois est aussi grande que celle de leur création, nous aurons à coup sûr droit à quelques nouveautés sympathiques dans les prochains mois!
Et pendant que nos lapins copulent joyeusement pour engendrer une deuxième série de petits lapereaux patientons avec ce reportage de la RTS.