Les bûches de Noël font fort dans la fantaisie et l’originalité. Petit tour d’horizon de ce qui se fait de mieux en la matière en 2014.
Noël, son père-noël, sa crèche et sa bûche bien sûr…
Sujet incontournable de fin d’année, la bûche est de tous les repas de Noël. Nous vous parlions récemment des bûches des hôtels genevois et il y a un peu plus longtemps de la bûche Häagen-Dazs, l’occasion d’évoquer maintenant en images les plus belles bûches de l’année 2014.
Mais avant de saliver devant tant de débauche de créativité et d’onirisme connaissez-vous réellement l’histoire de la bûche de Noël? Certes son nom provient d’une vraie bûche en bois que l’on faisait bruler dans la cheminée, mais encore?
Allons consulter docteur wikipedia:
La tradition de la bûche de Noël
La tradition culinaire de la bûche reproduit un rite lié à la célébration du solstice d’hiver héritée de divers rites païens en Europe. Depuis plusieurs siècles, en effet, on a pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans l’âtre une très grosse bûche qui doit se consumer très lentement; l’idéal étant qu’elle puisse durer pendant les douze jours du cycle (jusqu’au nouvel an) ou au moins pendant trois jours. La bûche doit provenir, de préférence, d’un tronc d’arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l’année suivante. Lors de l’allumage, la bûche est bénie à l’aide d’une branche de buis, ou de laurier, conservée depuis la fête des Rameaux. Lors de sa combustion, la bûche est, dans certaines régions, arrosée de vin afin d’assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières. On conserve souvent les tisons afin de préserver la maison de la foudre et les cendres sont répandues dans les champs pour fertiliser la terre. On conservait aussi toute l’année du charbon qu’on faisait entrer dans la composition de plusieurs remèdes.
Le dessert
La bûche de Noël, à la base, était un biscuit génoise, sur lequel était étalée de la crème au beurre parfumé au café, au chocolat, au Grand Marnier, (etc) qu’on roulait ensuite pour lui donner la forme d’une bûche, qu’on recouvrait ensuite d’une fine couche de crème au beurre avec une poche munie d’une douille « chemin de fer ». Cependant, on trouve maintenant plus de bûches dites « fantaisies » qui ne sont plus roulées, mais faites dans des moules, et garnies non pas de crème au beurre, mais de mousses de fruits, de crèmes au Mascarpone, de crèmes mousselines, de gelée, crémeux et toutes sortes de biscuits. Les chefs pâtissiers s’en donnent à coeur joie.
Délectez-vous!