Quel est le meilleur carac de Lausanne ?

Le premier marathon du carac a eu lieu pendant tout le mois de juin à Lausanne. Au total 400 personnes ont gouté et noté les caracs de 10 boulangeries/chocolateries lausannoises. Après une dégustation minutieuse, rigoureuse et forcément sucrée, les 400 participants ont voté pour leur trois caracs préférés.

Les grands gagnants du 1er caracathon
© Marion Monier – Lausanne à Table

Au terme d’un mois de dégustation, et après un suspense insoutenable, les carathoniens ont départagé les 10 pâtisseries en lice et composé leur podium en votant en ligne pour arriver au résultat final suivant

Carac d’Or : Noz Chocolatier
Carac d’Argent – Confiserie Nessi
Carac de Bronze – Maison Buet

Sélectionnés suite aux propositions des communautés de Lausanne à Table sur les réseaux sociaux et de leurs disponibilités, 10 lieux ont accepté de participer à cette première édition (Boulangerie des Bergières, Chez Séverine et Luca, Confiserie Nessi, El Gato, Le Petit Coin Gourmand, Les Délices du Théâtre, Maison Buet, Manuel, Noz Chocolatier, Pâtisserie Vincent.).
Alors que le traditionnel carac se voit d’habitude de forme ronde, avec un glaçage vert et un point de chocolat au milieu, les goûteuses et goûteurs ont pu tester des caracs ronds, blancs, verts, avec ou sans gluten… Toutes les versions étaient permises.

Les 10 caracs testés pendant ce caracathon
© Chocogeek

Une histoire peu claire, mais un amour certain
Véritable pilier de la pâtisserie vaudoise les origines du carac ne sont pas vraiment sûres. Le site du patrimoine culinaire suisse parle d’un nom pouvant venir de la même racine que le mot caraque, qui désigne, selon le Dictionnaire universel de cuisine pratique de Joseph Favre (1894), un type de  » cacao de qualité supérieure, tel que celui que produisent les environs de Caracas « . Son apparition en Suisse romande semble se situer au milieu du 20ème siècle, bien que quelques personnes pensent qu’il daterait plutôt des années 20. Ce qui est par contre certain, c’est que sa composition a toujours été faite d’un fonds de pâte, d’une ganache au chocolat et d’un glaçage agrémenté d’un colorant, le plus couramment vert. Alors que certaines pâtisseries peuvent passer de mode, le succès de ce caracathon ainsi que la lumière que peut provoquer la vue de ce joli rond vert dans les yeux des enfants (et des grands), confirment que cette pâtisserie fera encore longtemps partie des produits proposés par nos artisans du goût.

Un commentaire :

  1. J’habite de l’autre côté de la Suisse. Le lac de Constance. Mais pour Carac, je ferais bien trois heures de route. Merci pour cet article

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